À quelques mois de l’élection présidentielle au Cameroun, Jean Blaise Lucky Gwet, président du Mouvement patriotique pour le changement du Cameroun (MPCC), se démarque avec des propositions ambitieuses, notamment la revalorisation du SMIG à 125 000 FCFA. Portrait d’un candidat qui promet un “changement radical”.
Un homme politique engagé
Né le 10 octobre 1957 à Mbalmayo, originaire de Babimbi, Jean Blaise Lucky Gwet est issu d’une famille bassa. Marié et père de huit enfants, il dirige le MPCC, un parti implanté dans les dix régions du Cameroun. Fort d’une base électorale solide et de trois élus, son mouvement ambitionne d’être le moteur d’une transformation nationale.
Le candidat propose une réforme constitutionnelle limitant les mandats présidentiels à deux périodes de cinq ans. Sa promesse phare reste la revalorisation du SMIG à 125 000 FCFA, applicable à tous les travailleurs, y compris les ménagères et les gardiens de nuit. Son projet de développement vise à moderniser les villes, développer l’industrie et l’agriculture, tout en réformant les forces armées et la police.
Vers une alternance politique ?
Face au président Paul Biya, au pouvoir depuis quatre décennies, Jean Blaise Lucky Gwet se présente comme l’alternative pour poursuivre les stratégies nationales de développement (SND30). Dans un contexte où dix candidats se sont déjà déclarés, la course à la présidence s’annonce serrée. Les élections de 2025 pourraient marquer un tournant dans l’histoire politique du Cameroun.
Marcelle Ebanda
