Les funérailles d’Issa Hayatou, figure emblématique du football africain, ont été marquées par un incident diplomatique inattendu. Patrice Motsepe, président de la Confédération Africaine de Football (CAF), a profité de son discours pour adresser une demande surprenante à Samuel Eto’o, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT).
Au lieu de se concentrer sur l’hommage au défunt, Motsepe a exhorté Eto’o à “travailler en synergie avec le gouvernement camerounais, plus particulièrement avec le Ministre des Sports”. Cette intervention a été perçue comme inopportune et manquant de sensibilité, compte tenu du contexte solennel de la cérémonie.
L’attitude de Motsepe a suscité des critiques, beaucoup estimant qu’il a fait preuve d’un manque flagrant de courtoisie envers Eto’o et de respect envers la mémoire d’Hayatou. Les obsèques, moment de recueillement et d’unité, ne semblaient guère l’endroit approprié pour aborder des questions de politique sportive ou pour donner des directives à un dirigeant national.
Cette déclaration soulève des questions sur le timing et la pertinence des interventions des hauts responsables du football africain. Elle montre également un président de la CAF inélégant et discourtois.
L’incident rappelle l’importance du tact et de la diplomatie dans les affaires sportives, particulièrement lors d’événements aussi sensibles que des funérailles. Il reste à voir comment cette intervention affectera les relations entre la CAF, la FECAFOOT et le ministre camerounais des Sports à l’avenir.
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