Le professeur Fuh Calistus Gentry, ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, a entamé une visite de travail dans la région du Littoral ce lundi 17 mars 2025. L’objectif principal de cette visite est de garantir la mise en œuvre des grandes orientations présentées lors de la conférence annuelle de son département ministériel en janvier dernier. Cette conférence, placée sous le thème *”Mines et Industries : piliers de la mise en œuvre de la politique d’import substitution et de la transformation structurelle de l’économie camerounaise”*, a permis de dresser le bilan des réalisations de 2024 et d’esquisser les perspectives pour 2025.
Parmi les objectifs clés figurent le développement de la filière cimenterie pour réduire le prix du sac de ciment, la mise en place de grands projets industriels et la création d’industries dans chaque municipalité. La visite du ministre a débuté par la cimenterie SINAFCIM, qui ambitionne de produire un million de tonnes de ciment de marque CIMACO et de créer plus de 200 emplois. D’autres cimenteries, comme Central Africa Cement (CAC) et Yousheng Cement, ont également été inspectées.
En parallèle, le ministre a visité des carrières, notamment celles exploitées par la Société Minière de la Côtière (SMC) et Huayan Pierre. À cette occasion, il a présenté un cahier des charges type qui sera appliqué à toutes les carrières au Cameroun. Ce document prévoit notamment la réalisation de projets sociaux, la prise en charge des dégâts environnementaux causés par l’exploitation et le paiement des lettres de voiture sécurisées. Les responsables des carrières ont été invités à se conformer à ces directives dans un délai de trois mois.
Cette visite, qui se poursuivra jusqu’au 21 mars 2025, s’inscrit dans le cadre de la Stratégie de Développement Nationale à l’Horizon 2030 (SND30). Cette stratégie vise à promouvoir un développement économique et social durable au Cameroun, avec le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique jouant un rôle central dans cette démarche.
Marcelle Ebanda