Sur le chantier de la route reliant Ndjolé à Mankim, l’entreprise Sinohydro dessine les contours d’un projet routier ambitieux. Avec un objectif de livraison fixé au 31 décembre 2024, les travaux progressent à un rythme soutenu sur ce tronçon stratégique de 36,7 kilomètres.
La construction avance tambour battant. Les terrassements sont presque achevés, avec des performances techniques remarquables : déblais et purges réalisés à 100%, remblais à 95,19%. La structure de la route se construit méticuleusement, couche après couche. La plateforme prend forme avec une couche de forme exécutée à 91%, une fondation réalisée à 87% sur 31,75 km, et déjà 9,275 km recouverts de béton bitumineux.
Mais le projet va bien au-delà d’une simple route. C’est un véritable projet de développement territorial qui se dessine. Aux côtés de l’infrastructure principale, de multiples équipements sortent de terre : salles de classe, centre de santé, bâtiments scolaires, espaces publics. À Yoko, une esplanade prend forme, tandis que plusieurs établissements sont réhabilités.
Les ouvrages hydrauliques témoignent de l’attention portée aux détails techniques. Sur vingt-deux ouvrages engagés, vingt sont déjà achevés. Les travaux d’assainissement progressent, avec la réalisation de fossés triangulaires et la protection méticuleuse des infrastructures.
Chaque mètre construit rapproche les populations, désenclave les territoires et ouvre de nouvelles perspectives de développement. La route Ndjolé-Mankim ne sera pas qu’un ruban de bitume, mais une artère de vie et de progrès.
À quelques semaines de l’échéance, l’optimisme est de mise. Sinohydro semble en mesure de tenir ses promesses, transformant un projet routier en véritable instrument d’aménagement du territoire.
Aukmer
Route Ndjolé-Mankim, une infrastructure en devenir
