Le 17 décembre 2024, l’hôtel Djeuga Palace de Yaoundé a été le théâtre d’une cérémonie marquante dans la lutte contre la tuberculose au Cameroun. Présidée par le sénateur Pierre Flambeau Ngayap, cette rencontre a réuni des personnalités influentes, dont le directeur exécutif de l’ONG FIS, Bertrand Kampoer, et un représentant du ministère de la santé publique. Cette initiative a mis au grand jour, les efforts collectifs déployés pour éradiquer une maladie qui, bien qu’elle soit évitable et traitable, continue de représenter un défi majeur pour le pays.
La tuberculose, maladie infectieuse principalement pulmonaire, demeure un problème de santé publique majeur au Cameroun, avec un taux d’incidence alarmant de 164 nouveaux cas pour 100 000 habitants. Selon l’Organisation mondiale de la santé, près de 10 000 Camerounais sont décédés de cette maladie en 2023, un bilan tragique qui appelle à une action plus vigoureuse. Pour combattre cette épidémie, l’ONG FIS Cameroun œuvre en étroite collaboration avec le gouvernement, les communautés et diverses organisations de la société civile. Malgré ces efforts, des obstacles importants, tels que les défis liés aux droits humains et au financement insuffisant, freinent l’avancée des actions.
Lors de cette cérémonie, le sénateur Pierre Flambeau Ngayap a souligné l’importance d’intégrer les droits de l’homme et les questions de genre dans la lutte contre la tuberculose, soulignant que la santé est un droit fondamental pour tous. Bertrand Kampoer, directeur exécutif de FIS, a lancé un appel à la mobilisation générale pour sauver des vies et atteindre les objectifs de développement durable nationaux. Le point culminant de l’événement fut la remise des prix du concours de Slam sur le financement de la tuberculose et la distribution de chromebooks au Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT), accompagnés de vidéos créées avec des célébrités locales telles que Valérie Ndongo et Haricots Beans.
Ces actions concrètes montrent un engagement fort des parties prenantes dans la lutte contre la tuberculose, mais elles soulignent également que le chemin reste long et semé d’embûches. La mobilisation, l’éducation et un financement renforcé restent essentiels pour inverser la tendance et sauver des vies au Cameroun.
Marcelle Ebanda, joindre la rédaction centrale au 691154277 ou au 670148354/675545517