Une catastrophe naturelle d’une ampleur sans précédent a frappé le sud de l’Éthiopie le 22 juillet dernier. Un glissement de terrain dévastateur dans la région de Kencho Shacha Gozdi a déjà fait 257 victimes confirmées, selon les derniers rapports de l’agence humanitaire de l’ONU (Ocha). Les autorités locales craignent que ce bilan ne s’alourdisse jusqu’à 500 morts.
La zone sinistrée, située à environ 480 kilomètres d’Addis-Abeba, est difficilement accessible. Les secouristes et les habitants luttent contre le temps, creusant souvent à mains nues ou avec des moyens rudimentaires pour tenter de retrouver des survivants.
Face à l’ampleur de la catastrophe, le gouvernement éthiopien, en collaboration avec les autorités régionales et locales, prépare l’évacuation de plus de 15 500 personnes vivant dans des zones à haut risque de nouveaux glissements de terrain.
Cette tragédie fait suite à de fortes pluies qui se sont abattues sur la région dimanche soir. Un premier glissement de terrain a touché plusieurs habitations lundi matin, suivi d’un second qui a englouti de nombreux habitants venus porter secours.
Le Premier ministre Abiy Ahmed a exprimé sa profonde tristesse et annoncé le déploiement de moyens de secours fédéraux. Bien que la région ait déjà connu des glissements de terrain par le passé, jamais le bilan humain n’avait été aussi lourd.
Alors que les opérations de secours se poursuivent, la communauté internationale se mobilise pour apporter son aide à l’Éthiopie dans cette épreuve.
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