Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux soulèvent de graves questions sur le comportement de certains soldats au Mali et au Burkina Faso. Ces images, apparues récemment, montrent des actes de violence extrême qui, s’ils sont avérés, constitueraient de sérieuses violations des droits humains et du droit international humanitaire.
Au Mali, deux vidéos distinctes présentent des scènes particulièrement choquantes impliquant des soldats. La seconde vidéo, diffusée le 19 juillet, semble montrer la suite des événements dépeints dans la première. Les uniformes visibles dans ces images suggèrent l’implication potentielle de membres du régiment des commandos parachutistes (RCP), présents dans la région de Niono en juin 2022.
Au Burkina Faso, plusieurs vidéos similaires ont émergé, montrant des individus en uniforme militaire commettant des actes de violence extrême sur un corps. Les auteurs présumés s’identifient comme appartenant à la BIR 15 Cobra 2, une unité d’intervention rapide créée récemment. D’autres images mettent en scène des civils armés, possiblement des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), posant avec des restes humains.
Face à ces allégations, l’armée malienne a publié un communiqué le 17 juillet, condamnant ces pratiques et promettant une enquête approfondie. Au moment de la rédaction de cet article, les autorités burkinabè n’avaient pas encore réagi officiellement.
Ces événements soulèvent de sérieuses préoccupations quant au respect des droits humains et des conventions internationales dans le contexte du conflit au Sahel. Ils appellent à une investigation rigoureuse et à des mesures pour prévenir de tels actes à l’avenir
Aukmer
Les armées malienne et burkinabè face aux allégations de cannibalisme
