Le président camerounais Paul Biya et son épouse Chantal Biya se sont envolés ce lundi 2 septembre 2024 pour Pékin, afin de participer au 4ème Sommet du Forum sur la Coopération Chine-Afrique (FOCAC). Cet événement majeur, qui se tiendra du 4 au 6 septembre, réunira les dirigeants de 53 pays africains ainsi que des représentants chinois autour du thème “Unir nos forces pour faire progresser la modernisation et construire une communauté de destin Chine-Afrique de haut niveau”.
La composition de la délégation camerounaise témoigne de l’importance accordée aux enjeux économiques de ce sommet. Aux côtés du chef de l’État, on retrouve notamment : Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire ; Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre des Travaux publics ; Gabriel Mbaroibe, ministre de l’Agriculture et du Développement rural ; FUH Calistus Gentry, ministre des Mines et du Développement technologique ; Christopher Eken, président de la Chambre de commerce, d’industrie, des Mines et de l’Artisanat
Cette forte représentation des secteurs clés de l’économie camerounaise souligne la volonté du pays de renforcer ses liens commerciaux et d’investissement avec la Chine, premier partenaire commercial de l’Afrique.
Le sommet aboutira à l’adoption de deux documents importants : la Déclaration de Pékin et le Plan triennal d’action de Pékin 2025-2027. Ces textes, élaborés en collaboration avec les représentants africains, dont l’ambassadeur du Cameroun en Chine, Martin Mpana, définiront les axes de coopération pour les années à venir.
Parmi les avancées notables, la Déclaration de Pékin saluera la présidence camerounaise de la 79ème Assemblée générale des Nations Unies, renforçant ainsi le positionnement diplomatique du pays. De plus, à l’initiative du doyen du groupe des ambassadeurs africains, une attention particulière sera portée aux possibilités de stages pour les étudiants africains dans les entreprises chinoises, ouvrant de nouvelles perspectives de formation et d’emploi.
Ce forum, qui réunira également des observateurs d’institutions financières internationales telles que le FMI, la Banque mondiale et la Banque Africaine de Développement, s’annonce comme une plateforme essentielle pour le développement économique du Cameroun et du continent africain dans son ensemble.
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