Le gouvernement camerounais vient d’annoncer le lancement de la Phase II du projet d’aménagement de la route Batchenga-Ntui-Yoko-Lena-Tibati-Ngaoundéré, plus précisément la section Ngatt-Febadi-Likok. Ce projet d’infrastructure, référencé sous le code CMR1033, bénéficie d’un financement de 163,68 millions d’euros (soit 107,37 milliards de Francs CFA) accordé par la Banque Islamique de Développement (BID).
Projet en deux lots
La section concernée sera divisée en deux lots distincts : Le lot 7 : Ngatt-Febadji/Mambal-Tekel (68,4 km) et le lot 8 : Tekel-Lewa-Louga-Likok (76,2 km)
Composantes principales du projet
Le projet comprend plusieurs volets essentiels.
Des infrastructures routières et socioéconomiques ; comprenant l’aménagement routier en deux lots, la construction d’infrastructures communautaires (écoles, abattoirs, centres de santé) et l’aménagement de routes communales.
Aspects sociaux et environnementaux, prendront en compte un programme de sensibilisation au VIH/SIDA/IST ; des actions contre la violence basée sur le genre ; la gestion environnementale et sociale et la libération des emprises et expropriations nécessaires.
Gestion et suivi
Pour la gestion et le suivi du projet, le gouvernement camerounais prévoit la mise en place d’une Unité de Gestion du Projet (UGP), un audit comptable et financier, la surveillance des travaux et un dispositif d’intervention d’urgence en cas de catastrophe
Procédure de candidature
Les entreprises intéressées peuvent soumettre leurs candidatures via un Appel d’Offres International. Les informations relatives aux appels d’offres seront publiées sur le portail des Marchés Publics du Cameroun et dans le journal « Cameroon Tribune ».
Pour toute information complémentaire, les entreprises peuvent contacter la Cellule des Projets Routiers à Financement Conjoint à Yaoundé (téléphone : +237 666-00-39-34, email : csepr_badbm@yahoo.fr).
Ce projet s’inscrit dans une démarche plus large de développement des infrastructures routières au Cameroun, visant à améliorer la connectivité entre les villes du pays et à stimuler le développement socio-économique des zones concernées.
Armand Arou