Le conseil électoral s’est réuni ce 24 Septembre 2025 dans la salle de conférence d’Elections Cameroon à Yaoundé pour sa deuxième session de plein droit relative à l’élection des conseillers régionaux du 30 Novembre 2025 . Sous la présidence d’Enow Abrams Egbe, président du conseil électoral, l’ordre du jour était centré sur l’examen des dossiers de candidature.
Cette session s’inscrit dans le cadre de la mission du conseil électoral qui est de garantir le respect de la loi électorale et d’assurer la régularité, l’impartialité, l’objectivité, la transparence et la sincérité du processus électoral, conformément à l’article 10 alinéa 1 du code électoral.
L’élection des conseillers régionaux au Cameroun soulève des interrogations sur sa légitimité et sa transparence, suscitant ainsi des préoccupations quant à la crédibilité du processus électoral. Au vue de cette réalité, le président Enow Abrams considère cette élection comme un moment charnière, où la qualité des candidats et leur respect de la loi sont des gages de la crédibilité du scrutin. Dans cette perspective, le conseil électoral joue un rôle essentiel en veillant à ce que les règles du jeu électoral soient respectées et que les principes d’impartialité, de régularité et de transparence soient préservés. D’ailleurs, à l’entame de son intervention, il a tenu à rappeler les principales résolutions de la première session de plein droit, qui s’est tenue deux semaines plus tôt, au cours de laquelle un plan d’action harmonisé a été adopté comme cadre de référence et feuille de route.

L’élection des conseillers régionaux s’avère être un enjeu majeur, en ce qu’elle contribue à la consolidation de la décentralisation, à l’amélioration de la gouvernance locale et à la promotion de la participation citoyenne.
Le président du conseil, Enow Abrams a exhorté les membres du conseil électoral à œuvrer, comme à leur habitude, dans un esprit d’équipe, de solidarité et de professionnalisme, en accordant une attention particulière aux prescriptions légales relatives à la prise en compte de la dimension sociologique et du genre, telles que stipulées avec insistance par le législateur dans la loi portant code électoral, notamment aux articles y afférents et aux dispositions connexes.
S’inspirant de la Journée internationale de la paix, célébrée le 21 septembre dernier autour du thème “La paix, la cohésion sociale et l’inclusion pour un avenir durable”, il a lancé un vibrant appel à la paix, soulignant : “Il est essentiel que chacun d’entre nous, où qu’il se trouve et quoi qu’il fasse, prenne des mesures concrètes pour bâtir et préserver la paix.
Marcelle Ebanda

