Le Ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, lancera ce samedi 15 mars 2025 les travaux de reconstruction de la traversée de la falaise de Dschang. Cette intervention fait suite aux éboulements de terre survenus le 5 novembre 2024, qui avait considérablement endommagé cette importante infrastructure routière dans l’Ouest du Cameroun.
Un projet ambitieux avec des innovations techniques
Le nouveau tracé s’étendra sur 367 mètres linéaires, contre 732 mètres pour l’ancien. Cette réduction de moitié du parcours s’accompagne d’améliorations significatives. Le projet intègre un système d’assainissement moderne comprenant des drains et un ouvrage hydraulique de gestion des eaux pluviales et des sources permanentes.
L’entreprise chinoise China First Highway Engineering Company a été sélectionnée pour réaliser ces travaux. Le communiqué du Ministère des Travaux Publics précise que l’entreprise mettra en œuvre des progrès techniques et des innovations technologiques adaptées à la spécificité des sols de la zone.
Pour garantir la stabilité de la nouvelle infrastructure et prévenir de futurs éboulements, un imposant mur de soutènement en béton armé sera construit.
Un ministre sur tous les fronts
La veille du lancement des travaux à Dschang, le 14 mars, le Ministre Nganou Djoumessi effectuera une tournée d’inspection sur plusieurs chantiers stratégiques :
• Les travaux de remplacement des buses par des dalots et d’entretien de la Nationale 3, sur l’axe Yaoundé-Douala
• Le chantier du Boulevard urbain à l’entrée Est de Douala, qui prévoit la construction de 53,64 km de chaussée (3 x 2 voies sur 8,94 km)
• Les travaux en cours sur la Nationale N°5, reliant Douala à Bafoussam
En rappel, l’éboulement de la falaise de Dschang, survenu le 5 novembre 2024, avait causé d’importants dégâts sur cette route stratégique qui relie plusieurs localités de l’Ouest du Cameroun. Cet incident avait perturbé la circulation dans toute la région, affectant les activités économiques et la mobilité des populations.
Les pluies abondantes qui s’étaient abattues sur la région avaient fragilisé le sol, déclenchant ce glissement de terrain majeur. Fort heureusement, aucune perte en vie humaine n’avait été déplorée, les autorités ayant anticipé la fermeture de la route après l’observation des premiers signes d’instabilité.
Armand Arou