Le Cameroun franchit une étape cruciale dans son développement infrastructurel. Le 11 juillet 2024, le Ministre des Travaux Publics (Mintp) a validé le tracé de la variante 2 pour la phase 2 de l’autoroute Yaoundé-Douala, un projet majeur qui promet de révolutionner les déplacements entre les deux plus grandes villes du pays.
Cette décision, fruit d’un examen minutieux des trois variantes proposées par l’entreprise CFEHC, marque un tournant décisif dans la réalisation de ce projet ambitieux. Les équipes du Ministère ont privilégié la précision des études techniques, la fonctionnalité et l’optimisation des coûts pour arrêter leur choix.
L’adoption de la variante 2 ouvre la voie à la prochaine étape : la soumission d’un projet détaillé par CFEHC, accompagné du contrat commercial. En parallèle, le Mintp encourage l’entreprise à se mobiliser sur le terrain, tandis que les autorités locales, menées par le Gouverneur de la région du Centre, ont déjà entamé la sensibilisation des riverains concernant la libération des emprises.
Dans un souci d’efficacité et d’économie, le Ministre a recommandé l’utilisation de matériaux synthétiques pour minimiser les coûts de construction. Cette approche novatrice témoigne de la volonté du gouvernement de conjuguer modernité et gestion responsable des ressources.
Ce projet d’envergure s’inscrit dans une vision plus large de développement et de connectivité entre les métropoles camerounaises. Il promet non seulement de réduire considérablement le temps de trajet entre Yaoundé et Douala, mais aussi de stimuler l’économie en facilitant les échanges commerciaux.
Alors que le Cameroun se prépare à entrer dans une nouvelle ère de mobilité et de progrès, tous les regards sont tournés vers cette autoroute qui symbolise l’avenir prometteur du pays.
Armand Arou