Le Gouvernement camerounais s’engage à développer le secteur des transports. Cet engagement s’inscrit dans la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND30). L’objectif est clair : moderniser les infrastructures routières pour désenclaver les zones de production, stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer l’accès aux services sociaux de base.
Pour y parvenir, le Ministère des Travaux Publics (MINTP) a élaboré une Matrice d’Actions Prioritaires (MAP). L’un des objectifs majeurs est d’augmenter le linéaire de routes bitumées. De 6 750 km en 2017, le Cameroun vise 12 500 km d’ici 2029.
La mise en œuvre de ces projets repose sur des structures spécialisées. Parmi elles, la Cellule de Projets Routiers à Financement Conjoint (CPR-FC). Créée en 2020, cette cellule coordonne, suit et évalue les projets routiers financés conjointement par l’État et ses partenaires techniques et financiers. Ces partenaires incluent la BAD, la BM, la JICA, l’AFD et l’UE.
Actuellement, la CPR-FC gère un portefeuille de 13 projets routiers. Parmi eux, l’aménagement de la route Bamenda-Mamfe-Ekok, la réhabilitation de la route Yaoundé-Bafoussam-Babadjou, et la construction du pont sur le fleuve Ntem. Ces projets, d’un coût total de près de 2 000 milliards de FCFA, visent à moderniser le réseau routier camerounais.
Les bénéfices sont multiples. Ces projets faciliteront les échanges commerciaux, amélioreront la mobilité des populations et renforceront l’intégration régionale. Ils impliquent plusieurs secteurs économiques et administrations, comme le MINTP, la police, la gendarmerie et bien d’autres.
Osiane
Cameroun : Un réseau routier modernisé pour stimuler le développement économique
