Le ministre de l’Administration territoriale du Cameroun vient de signer un arrêté interdisant les activités du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) sur l’ensemble du territoire national.
Selon l’arrêté N°000122 signé le 6 décembre 2024 à Yaoundé par Paul Atanga Nji. La note est en circulation sur les réseaux sociaux camerounais depuis ce lundi 6 janvier 2025. Cette décision est motivée par “un défaut d’autorisation et des activités de nature à porter atteinte à l’intégrité du système financier national”.
Le texte précise que toutes les activités, publications, réunions et manifestations initiées ou soutenues par cette organisation sont désormais interdites au Cameroun. Les contrevenants s’exposent à des poursuites judiciaires conformément à la législation en vigueur.
Cette décision s’appuie notamment sur le règlement de 2016 relatif à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme en Afrique Centrale, ainsi que sur la loi de 1990 sur la liberté d’association.
Les autorités administratives régionales, notamment les gouverneurs, préfets et sous-préfets, sont chargées de l’application immédiate de cet arrêté qui sera publié au Journal Officiel en français et en anglais selon une procédure d’urgence.
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