L’examen périodique Universel (Epu) du Cameroun, commence ce mardi 14 novembre devant le conseil des droits de l’homme de l’ONU.
Pour la circonstance 16 organisations camerounaises et Amnesty International publient une déclaration sur la situation dans les deux régions majoritairement anglophones.
Six ans après le déclenchement de la crise anglophone qui a débouché sur des violences meurtrières dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, des organisations des droits de l’homme sont préoccupées par le silence autour de cette crise.
Selon ces Ong, cette crise n’a pas bénéficié d’une attention et d’actions suffisamment retentissantes au niveau international et régional.
Dans leur déclaration conjointe, ces organisations appellent le gouvernement camerounais à enquêter “immédiatement” sur toutes les allégations de violations des droits humains et crimes commis par les forces de Défense et sécurité camerounaises et les séparatistes armés.
Elles appellent également les autorités à protéger les journalistes, les défenseurs des droits humains et militants qui reçoivent des menaces de mort pour avoir documenté des crimes commis dans les régions anglophones ou dans d’autres localités du Cameroun.
Enfin, ces Ong font observer que les Etats partenaires du Cameroun, ont poursuivi leur coopération militaire malgré le risque palpable d’utilisation des équipements fournis aux forces armés, ou de détournement vers des milices ou des séparatistes armés, pour commettre des violations et des crimes.
Pour rappel, Amnesty a documenté ces violences dans le rapport baptisé, “Avec ou contre nous” publié en juillet.
Dans ce rapport, l’ong spécialisée dans la défense des droits humains, s’intéresse à la situation dans la région du Nord-Ouest.
Selon Amnesty International, la population est prise en étau entre l’armée, les séparatistes armés et les milices dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest ravagées par la crise anglophone.
Armand Ougock, joindre aukmer au 670148354