Le projet d’envergure visant à relier Olounou à Oveng jusqu’à la frontière gabonaise est sur le point de voir le jour. L’entreprise SEAS, chargée de la réalisation des travaux, a déployé ses équipes sur le terrain pour effectuer les études d’exécution nécessaires. Cette étape marque le début concret du projet, dont le lancement officiel des travaux est prévu pour octobre 2024, apprend Aukmer de la cellule de communication du Mintp.
Préparatifs
Selon la Celcom du Mintp, depuis plusieurs jours, les équipes de SEAS sont à pied d’œuvre pour mener les études préliminaires indispensables. Les dispositions financières ont été prises, notamment concernant l’avance de démarrage, afin d’assurer un début de chantier dans les meilleures conditions. Par ailleurs, les fonds destinés aux indemnisations sont déjà disponibles auprès de la Caisse Autonome d’Amortissement (CAA), en attente des procédures administratives pour leur versement.
La future route s’annonce comme un axe majeur avec des caractéristiques techniques impressionnantes. L’on note une chaussée de 1 x 2 voies de 3,5 mètres de large chacune. Vitesse de référence de 60 km/h, construction de 59 ouvrages de drainage transversal, édification de 13 ponts totalisant 260 mètres de longueur, aménagement de carrefours, la mise en place de signalisations horizontales et verticales, installation d’équipements de sécurité sont entre autres les multiples facettes de ce vaste chantier routier.
Projet ambitieux
Toujours selon la même source, le coût total du projet a connu une réévaluation, passant de 67 milliards de FCFA lors de la signature du contrat en 2021 à 74,2 milliards de FCFA actuellement. Le financement se répartit entre un accord de 61,5 milliards de FCFA et une contribution de l’État camerounais estimée à 12,7 milliards de FCFA.
Des retombées économiques et sociales attendues
La réalisation de cette route revêt une importance capitale pour le développement de la sous-région. Elle promet d’améliorer considérablement les conditions de vie des populations locales en facilitant l’accès aux services essentiels. De plus, cet axe routier jouera un rôle majeur dans le renforcement des échanges transfrontaliers, notamment pour l’exportation des produits agricoles camerounais vers le Gabon.
Avec le début imminent des travaux, ce projet d’infrastructure s’impose comme un vecteur de progrès et d’intégration régionale, offrant de nouvelles perspectives économiques et sociales pour les communautés concernées.
Arou
